samedi 23 juin 2012

Salem de Stephen King

Je reviens vers vous avec encore une fois une présentation de lecture. Quand j'ai reçu mon ebook en octobre dernier (si vous ne le savez pas encore depuis le temps que je m'extasie dessus, c'est désormais le cas), je me suis empressée de trouver un maximum de livres pour étancher ma soif d'imaginaire. J'ai donc sollicité une de mes amies qui possédait déjà l'objet en question. Heureusement pour moi, elle est autant mordue et détenait un disque dur externe pleins à craquer. C'est donc comme cela que j'ai ajouté dans ma PAL numérique Salem de Stephen King. 
Comme pas mal de gens le savent déjà, Stephen King c'est un peu le maître incontesté du roman d'horreur. Personnellement, je n'avais jamais eu l'occasion de le découvrir et c'est désormais chose faite.


 
Résumé:

Après une histoire d’amour malheureuse, Ben Mears, écrivain à succès, revient dans sa ville natale pour écrire son prochain roman. En passant devant une vieille maison abandonnée, Marsten House, il envisage de s’installer. Mais le vieux manoir vient d’être vendu à un mystérieux monsieur Straker. Dans le parc, Ben rencontre une belle jeune femme, Susan Norton. Il s’installe dans une chambre en ville et se met à écrire, sans pouvoir se dégager d’un étrange sentiment que les choses ne sont pas tout à fait à leur place.
Quand le petit Ralphie Glick disparaît et que son frère sombre dans un coma inexplicable, le regard de Ben se tourne de nouveau vers Marsten House et ses étranges habitants, Straker et Barlow. Mais il ne parvient pas à retrouver confiance, et l’horreur se poursuit.



Ce que j'en ai pensé:

Comme je l'ai dit plus haut, c'est le premier livre de Stephen King que je lis, et que je lis surtout sur un coup de tête, sans avoir été lire son résumé. En voyant le titre, je m'attendais à une histoire de fantômes ou mieux, à une histoire de sorcières. Et bien non, au final c'est de vampires dont il est question. De méchants vampires qui ne connaissent ni la pitié ni la gentillesse. D'ailleurs, on remarque quasiment instantanément le parallèle avec le fameux Dracula de Bram Stocker dont King est complètement obsédé. On retrouve ici un pastiche assez convaincant de l’œuvre originale et qui n'a rien a lui envié.
Me concernant, je n'arrive pas à déterminer si j'ai aimé ce livre ou pas. Le démarrage de l'histoire est assez fastidieux et la narration lente. Il s'agit plus d'une fresque sur la situation désespérée de l'Amérique profonde des années 70 qu'une réelle histoire d'épouvante. De même, on retrouve un panel de personnages sombres qui évoluent donc au sein de cette communauté rurale déclinante et bien entendu, King nous livre en détails leur secrets et leurs obsessions avec moult épanchements. Moi qui suis une adepte de sensations fortes quand je lis, je n'ai pris de réel plaisir que dans les scènes axées sur la fameuse maison hantée ou bien sur les vampires eux-mêmes. Ce pendant, l'intrigue et le style nous happent et permettent finalement un bon moment de lecture. Une seule chose me laisse quand même dubitative: King nous livre à certains moments plusieurs visions sur la ville de Jerusalem's Lot et sur Marsten House (le nom de la ville et celui de la maison). Ces visions ne m'ont pas permis d'aller réellement au bout de l'histoire et mon laissé dans un état de complète frustration. Quand je lis un livre tel que Salem, j'aime bien allé au fond des choses et creuser le sujet. J'ai donc fait quelques recherches, et j'ai appris qu'il existait deux nouvelles réunies dans l'ouvrage "Danse Macabre" et relatant des histoires aillant pour cadre Jerusalem's Lot. La première, "Celui qui garde le ver", est un prologue à Salem et permet d'en savoir plus sur la maison. La deuxième, "Un dernier pour la route", n'est autre qu'une suite qui nous raconte ce qu'est finalement devenue la ville.
Voilà qui va me permettre d'approfondir pour me faire une réelle idée de ce que j'ai ressenti en lisant cette histoire. Une chose est sûre, c'est qu'au fond elle m'a bien plus. Une simple raison à cela: King nous livre ici une vision du vampire à mille lieux des stéréotypes romantiques que l'on voit déferlé sur la littérature actuellement. C'est bien connu qu'un vampire reste avant tout un être maléfique qui n'a absolument rien d'un Roméo.

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