mardi 24 janvier 2012

La colline aux coquelicots

Mercredi dernier est sortie "La colline aux coquelicots" de Goro Miyazaki. Loin d'être un vulgaire dessin animé destiné aux moins de dix ans comme le laisse penser les critiques, ce film d'animation japonais reprend tous les classiques qui ont fait la renommé du fameux Studio Ghibli, mais aussi du père de l'auteur, co-fondateur du label, Hayao Miyazaki. Avant de vous parler du film, je vais m'attarder un peu sur ce qu'est exactement le Studio Ghibli et essayer de vous faire découvrir quelques uns des chefs d’œuvre pleins de poésies qu'ils ont produits.

Haya Miazaki est un dessinateur de mangas mais aussi un réalisateur de films d'animations japonais que l'on pourrais comparé chez nous avec Walt Disney. Il est une véritable référence au Japon et ses films connaissent toujours de grands succès. Chez nous, il était avant tout inconnu ou plutôt connu seulement des simples initiés d'animés japonais. Ce n'est qu'avec l’essor de la japanimation que l'on a commencer à connaître son travail et son univers. Personnellement, je l'ai découvert à travers un de ses films phare "Mon voisin Totoro", sublime fable autobiographique basée sur une histoire pour enfants et dont la mascotte est devenue l'emblème des Studios Ghibli.


Mais c'est avec "Nausicaa et la vallée du vent" que Miyazaki connaîtra son premier vrai succès et que naîtra son label. Au centre de ses œuvres, on retrouve plusieurs thèmes centraux dont le rapport de l'humanité avec la nature, l'écologie, la technologie ou encore la guerre. Goro Miyazaki marche sur les traces de son père mais n'obtient pas encore sa renommée, sa seule production avant "la colline aux coquelicots" étant "les contes de Terremer" que Hayao juge qu'il n'est pas abouti. Mais avec son nouveau film d'animation, Goro obtient la consécration. Espérons qu'il continu sur sa lancée et que ses prochaines œuvres seront aussi réussies que celle ci.

La Colline aux Coquelicots



Synopsis:
 
L'histoire se déroule au Japon en 1963, à la veille des jeux olympiques de Tōkyō de 1964. Umi est une élève du lycée Konan à Yokohama. Le père d'Umi, marin, est mort en mer sur une barge de débarquement pendant la guerre de Corée, plusieurs années plus tôt, la laissant l'aînée de trois enfants. Umi vit avec sa grand-mère, sa petite sœur et son petit frère dans une maison qui sert également de maison d'hôtes et accueille régulièrement plusieurs pensionnaires. Umi consacre beaucoup d'efforts à sa famille au quotidien et est par ailleurs une élève sérieuse. Depuis la mort de son père, Umi a pris l'habitude de hisser des drapeaux de signalisation maritime devant la maison tous les jours, en souvenir du temps où elle le faisait pour aider son père à retrouver le chemin de la côte, quand elle était encore enfant. Un jour, Umi lit dans le journal du lycée un poème faisant allusion à ces drapeaux et qui ne peut concerner qu'elle. Peu après, elle apprend qu'un conflit en cours oppose entre eux les élèves garçons du lycée : l'ancien foyer des élèves, un bâtiment appelé le Quartier latin, doit être démoli pour laisser place à une nouvelle construction, mais une minorité d'élèves persistent à réclamer sa préservation.
C'est dans ce contexte qu'Umi rencontre Shun, délégué des élèves et membre de la rédaction du journal du lycée : elle le voit au moment où il fait un saut traditionnel dans un bassin d'eau en geste de protestation contre la destruction annoncée du bâtiment. Umi soupçonne Shun d'être l'auteur du poème, mais ne parvient pas à lui poser la question. Entraînée par sa petite sœur, qui s'intéresse à Shun puis à Yoshio, le président du conseil des élèves, Umi s'intéresse à son tour à la sauvegarde du Quartier latin ; elle découvre ainsi l'intérieur du Quartier latin, avec ses clubs de lycéens hauts en couleur, et notamment la rédaction du journal. Elle assiste aussi à une réunion d'élèves mouvementée, interrompue brutalement par l'annonce de l'arrivée du proviseur, que les élèves trompent en chantant sagement une chanson à son entrée (Shiroi Hana no Sakukoro, « Lorsque la fleur blanche s'épanouit »). Pour sauver le bâtiment, Umi a l'idée de le nettoyer et de le restaurer : les élèves approuvent le projet et se mettent au travail. Peu à peu, Umi et Shun se rapprochent et développent des sentiments mutuels. Umi apprend indirectement que Shun répond tous les jours aux messages qu'elle envoie en mer par drapeau, mais elle ne pouvait pas le voir depuis sa chambre.
À l'occasion d'une fête d'adieu en l'honneur d'une locataire, Umi invite Shun et Yoshio à la maison. Mais Shun, en découvrant le nom du père d'Umi, se rappelle l'histoire de sa propre enfance : le père de Shun n'est que son père adoptif, et lui a toujours dit que son père était un autre homme, qui s'avère être le père d'Umi. Shun et Umi se découvrent frère et sœur, à leur grand dam. Shun tente alors d'ignorer Umi quelque temps, persuadé qu'ils doivent rester de simples amis, mais Umi peine à renoncer à ses sentiments. Tous deux emploient leur énergie à la restauration du Quartier latin, pour laquelle tous les lycéens, garçons et filles, conjuguent leurs efforts. Le travail avance bien et la restauration est bientôt terminée. Mais alors que le combat semble gagnée, ils apprennent que le proviseur et le président du conseil de l'école, Tokumaru, se sont mis d'accord pour démolir le bâtiment. Shun, Yoshio et Umi décident alors de faire le trajet jusqu'à Tōkyō pour parler au président du conseil. Le voyage est éprouvant, mais les trois élèves parviennent à voir Tokumaru. Celui-ci, intéressé et ému par l'histoire familiale d'Umi, accepte de venir voir le bâtiment restauré le lendemain après-midi. Au cours du trajet de retour, Umi, laissée seule avec Shun par Yoshio, avoue ses sentiments à Shun, même si elle sait que leur parenté contraint son amour à rester purement fraternel.
Umi, minée par son amour déçu et par le deuil de son père qu'elle peine à surmonter, a du mal à assurer les lourdes tâches quotidiennes dont elle à la charge à la maison. Lorsque sa mère rentre d'un voyage aux États-Unis, Umi se décide à lui demander toute la lumière sur les origines de Shun. La mère d'Umi lui raconte alors l'histoire de son père, qui était ami avec le père de Shun et avec un troisième homme. Shun n'est en réalité pas le frère d'Umi, mais un bébé orphelin comme il y en a eu beaucoup vers la fin de la guerre, et que le père d'Umi a recueilli au moment où la mère d'Umi était enceinte d'elle. Umi et Shun ne sont donc pas frère et sœur. Le lendemain, le président du conseil Tokumaru visite le Quartier latin, où les élèves chantent notamment une chanson (Kon'iro no Uneri ga, « Des vagues d'un bleu profond »). C'est un succès complet, et Tokumaru s'engage à construire le nouveau foyer ailleurs afin de préserver le bâtiment. Vers la fin de la cérémonie, Shun entraîne Umi jusqu'au port, où le paquebot du troisième marin, l'ami de leurs deux pères, fait brièvement escale. Le marin est heureux de les rencontrer et leur confirme la version de la mère d'Umi. Shun et Umi rentrent chez eux, heureux de ne plus avoir à renoncer à leur relation.

(source wikipedia)

Ce que j'en ai penser:
Parlons maintenant du film en lui-même. Personnellement, j'ai complètement adoré. Que cela soit niveau graphisme avec des paysages incroyables et des couleurs magnifiques, ou bien au niveau des personnages tous aussi complexes et touchants, c'est un film qui vous prend aux tripes. 

Il reprend les codes qui ont fait le succès du studio Ghibli tout en demeurant dans la simplicité. Et c'est là que réside tout son potentiel. Je ne peux imaginer une seconde que ce film d'animation ait pu être catégorisé dans la section film pour moins de 10 ans par les critiques. Venons en maintenant à la musique, qui fait partie intégrante des films d'animation Ghibli. On se sent tout simplement transporter dans l'histoire, et aussitôt écoutée, aussitôt intégrée à mon ipod. Enfin pour conclure, je dirais simplement que "la colline aux coquelicots" transmet une poésie particulière que l'on retrouve rarement de nos jours. C'est un film d'animation, un style, un auteur, qu'il faut prendre le temps de découvrir. Et une fois découvert, on a simplement envie de se plonger corps et âme dans l'histoire qu'il raconte. Je vous le conseille, si vous voulez déconnecter du temps et des soucies pendant 1h30.



1 commentaire:

  1. coucou
    moi aussi j'ai beaucoup aimé ce dessin animé et tu décris très bien les sentiments que l'on éprouve ;) en regardant ce petit chef d'oeuvre

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